• > LA MORT 1ER PARTIE

    INTODUCTION


    Je me suis intéressé à la mort et à son concept car elle reste omniprésente dans toute existence et représente une des deux étapes caractéristiques du cycle vital. Je voulais également me pencher sur ce que me suscite la mort et laisser libre cours à mon imagination. Rationnelle ou mystique, concrète ou abstraite nombreuses sont les interprétations, représentations, et pensées qui en découlent.J'ai essayé d'allier plusieurs regards sur ce sujet alliant à la fois celui du scientifique, du sociologue, du philosophe et de l'historien.De nombreux thèmes sont abordés et organisés autour d'une mosaïque anarchique et intuitive.Je n'ai pas cherché à plaire en usant d'un style rhétorique ou lyrique, mais décrire d'une manière triviale et naturelle ce qui m'aspire et m'inspire, me blesse et m'anime..On fera un certain nombre descales entre le déclin des valeurs artistiques, sociales et éducatives en passant par les rêves, la folie, jusqu'à parler de l'organisation cosmique de notre univers.Ce n'est pas au travers de la prose qu'un concept prend de l'ampleur mais en le décrivant crûment et simplement, en effet je dis cela par provocation par rapport à notre politique actuelle qui repose sur de grands discours élogieux dépourvus de moyens concrets. Nous commencerons tous d'abord par décrire d'une facon triviale la mort phyique qui reste encore gorgée de mystères, d'incohèrence et de tabous.
    Elle fait et fut l'objet de nombreux rites et traditions dans beaucoup de civilisation, culture.C'est ce que le sociologue nommerait la dynamique des imaginaires. Certains l'abhorrent, la fuient et l'enfouient au travers d'ornements superficiels, d'autre l'assument et vivent avec gaieté et créativité ce fatalisme, enfin certains l'utilisent pour soulager une existence lacérée et sans issue. 

    LA MORT PHYSIQUE


    La mort est en effet gorgée de significations sociales .Entre les personnifications divines, les légendes gravitants autour, elle tient une place prépondérante dans toute les cultures. Mais peut-on réellement la visionner ? C'est à dire se représenter exactement à l'identique l'état dans lequel on est lorsqu'on est mort au sens rationnel et scientifique du terme, sans réincarnation ni paradis. Vivre la mort reste un paradoxe car elle est définitive et sans réveille possible.Le Coma s'en rapproche, dans le sens ou il s'agit d'une perte de conscience momentanée.Mais, durant cette période le vide existentielle ne semble pas être complet puisqu'il est ponctué de flash, de rêve éphemère ou le cerveau endormi les contemplent sans réelle interprétation. Nombreux sont ceux qui plongés dans cette état on vu le couloir de la mort s'offrir à eux et semble s'être battu pour obtenir un nouveau repentir. Selon les témoignages, une obscure clarté semblait émanait au fond d'un long couloir froid et morbide, le couloir de la mort, vers laquelle les individus se dirigeaient inexorablement dans une marche lente et interminable. Peut on s'imaginer une mort définitive, un néant existentiel infini ? Ou l'on a plus conscience que l'on existe, un monde dépourvu d'émotions dans lequel il n'y aurait plus de joie et de tristesse, sans haine, sans amour ni passion, dépourvu de mouvement, de temps, d'espaces et de matières.Une mort qui mettrait un terme à notre imaginaire et notre force créatrice.Impensable......
    Il est en effet impossible de se l'imaginer, notre conscience semble être bloqué par ce néant infini. Ce sont à mon avis ces deux termes néant et infini qui nous empêchent de pouvoir réellement se l'imaginer.En effet, comment décrire la mort alors que le vide absolu et l'infini s'oppose littéralement au loi de l'existence. L'homme ne peut s'imaginer l'infini car il vit dans un monde ou tout autour de lui est limité par le temps et la matière.De plus les capacités intellectuelles humaines sont infiniment réduite pour comprendre et cerner ces termes qui pourtant sont les caractéristiques principales de l'univers.Il est étourdissant en effet de s'imaginer que notre univers n'est jamais existé, un néant complet ou la vie, la matière et le vide n'ont jamais eu de raison d'être. La réciproque est encore plus difficile à cerner et à comprendre car elle pose beaucoup plus de problématique que la précédente en effet pouvez vous , vous imaginer un univers qui a toujours existé ne connaissant ni de naissance ni de fin , un espace infini sans limite. Cette idée pose un gros dilemme car un objet ni limité par le temps et par l'espace nous est inconcevable. Pascal souleva dans son ouvrage « les pensées » que l'homme relativement à l'univers représenté un point perdu entre l'infiniment petit et l'infiniment grand.Savez vous également que notre univers n'est composé que de vide et qu'il pourrait tenir dans un stade de foot s'il était dépourvu du vide qui le compose. Ces concepts sont extraordinaires et procurent des sueurs froides.
    Il me semble que beaucoup d'hommes devraient de tant en tant ce détacher avec sagesse de leur microcosme et dirigeaient leur attention vers ces questions existentielles pour relativiser leur quotidien, et également éviter les excès de pouvoir dominés par l'instinct animal de certains hommes assoiffés d' un pouvoir illusoire égoïste favorisant l'exclusion,la misère,les frustrations, et la haine.Il ne faut pas complètement oublier cette épée de damoclèce qui peut nous octroyer la vie à tout moment et garder en tête que nous sommes des êtres fondamentalement vulnérables.Profitons de l'essence de la vie mais ne cherchons pas de profits perpetuels.En effet dans un siècle la plupart des cinq milliards d'hommes allant du démunis au chef d'état ,qui résident sur cette terre actuellement, ne seront que poussières et néants , la mort étant la justice absolu.N'essayons pas de l'enfouir à travers des ornements éphémères et superficiels. En effet, un homme s'étant enrichit toute sa vie pour orner son égaux aura d'autant plus de mal à assumer la mort relativement à l'homme de sagesse, qui au moins reposera conscience tranquille.
    Pour comprendre et cerner la mort, je cherche à tendre vers la racine du phénomène sans cerner ni comprendre complètement le déroulement de sa source.La mort en effet ne peut être vécu , elle se subit on la décrit facilement comme la fin de l'existence mais on ne peut ni la comprendre ni l'observer .Il faudrait s'interroger sur les différentes étapes menant à la mort, ce long couloir menant vers le vide.Je ne parle pas de la mort instantanée d'un accident violent de la route mais celui du malade, du kamikaze ou plus partculièrement du suicidaire qui dans sa chute libre voit sa vie défiler devant lui.Outre cette vision de la mort focalisée sur la mort physique, il existe un nombre étonnant de moyens pour la contourner notamment celui de la religion.

    LE ROLE DE LA RELIGION


    Je ne crois pas au jugement dernier mais il est intéressant d'en faire une métaphore. En effet? il me semble que ce jugement n'est pas établit par une tierce personne ou par la puissance créatrice de l'univers mais tout simplement par nous même, de soi à soi dans cette chute. L'étape finale avant la mort marque à mon avis une phase d'autocritique au moment où l'on voit toute sa vie se redessiner comme une autobiographie.Ainsi tous les choix décisives et actions que l'on a pu mener rejaissent de notre conscience.Bien entendu, l'on rentre dans une phase nostalgique de ce que l'on va laisser derrière soi de nos proches ,nos enfants,...mais mourir est fondamentalement égoiste.En effet, l'homme a beau être entouré de son cercle intimiste , il meurt seul,il ne pense plus au autre.Confronté dans sa solitude face à soi même et à la réalité, il remet en question son existence.A ce moment, justice se fait mais ne dure à mon avis qu'une fraction de seconde.Mais rassurez vous il ne faut avoir peur de la mort que de part la souffrance physique et psychique qu'elle peut inculquer, sinon une fois advenue vous n'aurait plus aucune conscience, votre esprit ne fonctionnera plus pour l'éternité et votre corps recomposera les éléments de notre univers.De plus? il faut garder à l'esprit que des milliards de milliards d'individus y sont déjà passés.
    D'ailleurs la mort me hante si fort que j'ai de la vie un appétit débordant.Mon hymne est celui d'un hymne funèbre qui est celui de la joie. Une joie si éphémère qu'il faut en profiter de manière gargantuesque.La vie me fait vibrer, elle ne serait que plate et insipide s'il n'y avait pas cette masse de frustrations et de désillusions.
    La vie éternelle, je pense est un phantasme collectif égoïste mais comme le jugement dernier cela reste une très belle métaphore pour décrire d'une part l'éternité des éléments composant notre corps c'est-à-dire nos atomes « rien ne se perd rien ne se créer tous se transforme », ces atomes pouvant faire partit intégrantes d'autres organismes de vie, mais également au travers de notre descendance perpétuant une parti de son soi au génération suivante.
    Le paradis est celui d'une libération totale du vivant.
    Une question m'a traversé l'esprit lorsque je me suis penché sur la généalogie de la religion.Et je me suis demandé quel est role fondamentale.J'en suis arrivé à la conclusion qu'elle a été crée en partie pour permettre d'apaiser l'esprit de l'humanité qu'en il devient trop existentiel c'est-à-dire réaliste. Il est en effet bien plus rassurant et facile d'adhérer au principe du paradis, que celui du néant, d'une mort définitive.De plus l'égaux de l'homme est bien mieux mis en avant à travers la religion qu'à travers la science bien trop brutale.
    . Cependant il est intéressant de constater le nombre de rapprochements entre les dires des ouvrages religieux et les dires des scientifiques, très souvent illustrés sous forme de métaphores, la bible décrit des phénomènes existants. On peut prendre comme exemple la vie éternel qui peut s'assimiler à la loi de Lavoisier, le paradis à l'homme de sagesse reposant en paix qui a su accepter la mort ,....Mais la religion ne cherche qu'à orner malheureusement la mort pour la rendre moins angoissante. On a moins peur de l'enfer que de la mort définitive.En effet, notre conscience tend à adhérer dans le fond à ce qu'il y a de plus réaliste.
    Il est intéressant d'observer un paradoxe frappant lors de l'enterrement d'un proche.En effet, pourquoi pleure t'on le décès d'un proche si l'on croit fermement au paradis.Ces larmes versées, ne sont pas, à mon avis, celles d'une personne pleurant le temps d'attente pour rejoindre son proche au paradis.Mais celles d'une personne qui confronté à la dure réalité, doute fort de la revoir un jour.
    Néanmoins la religion, outre son aspect mystique reste un garde fou contre la bestialité .En effet, la religion impose à l'homme des règles de vie communautaire essentielles pour le bon fonctionnement de l'humanité. Quel aurait été le devenir des hommes pieux s'ils n'avaient pas eu la foi et s'ils étaient fondamentalement rationnels ? Peut être se seraient-t-ils comportés avec civisme, mais il se peut que, n'existant pas de jugements derniers, ils auraient tendus vers la corruption et le vice.L'islam dépourvu de religion, serait comme une vie sans esprit.
    C'est cette morale religieuse qui guide l'homme logiquement vers sa perenité.Mais que représente la notion de bien et de mal ? D'où prend t'elle naissance ?
    La notion de mal semble concerner tous ce qui potentiellement peut nuire l'homme par l'homme.Ainsi le mal se caractérise par l'autodestruction de l'humanité à travers les guerres, les luttes de pouvoirs, la luxure, la dépravation....Outre l'aspect diabolique et angélique, qui ne sont finalement que des allégories pour personnifier cette dualité entre le bien et le mal, la religion s'impose comme une éducation. A l'opposé, le bien représente tous les actes favorisant la prospérité de l'humanité.
    Je pense que la religion prend naissance au sein de la sagesse .En effet, la religion s'est forgée grâce à des sages bienveillants, philosophes éyant écrit initialement un ouvrage allégorique dans le but de guider l'humanité vers sa prospérité.Cette ouvrage n'a pas été écrit des mains d'un homme, mais de plusieurs sages sur plusieurs générations pour finalement devenir la bible que nous connaissons. Les ouvrages religieux telles que la bible, la torah et le coran sont des livres dit véridiques, en faite ils ont été réalisés en mélangant réalité, et mythe, pour être d'autant plus credible.En effet, une grande partie des événements des livres sains ont réellement existés, mais ils ont été embellis et mystifiés. Ces sages ont très bien su manipuler le peuple pour tenter de canaliser une humanité très instable et destructrice. Comme par hasard , ces livres ont été écrit juste après les conquêtes d'Alexandre Legrand et d'une succession de carnage barbare et sanguinaire.Ces sages se sont alors engagés vue les circonstances dans un combat sans merci pour éradiquer définitivement ces vagues de barbarisme à travers les grandes croisades("Paix à leurs ames"). Malheureusement , ils n'avaient pas prévues que le fruit d'une intention bienfaisante allaient entraîner des guerres d'intérêts interminable et ne prenant toujours pas sa fin encore maintenant avec le conflit israélo palestinien.Il est intéressant de constater comment le christianisme à réussit à inculquer mauvaise conscience,faute et culpabilité à l'humanité à travers le fameux symbole de la croix , une crucifixion d'un messie torturé par l'homme, s'étant battu par conviction religieuse jusqu'à la mort, ne voulant pourtant que le bienfait de l'homme.Quoi de plus puissant et violent comme symbolique pour dénoncer la cruauté humaine.
    C'est cette cruauté que la religion à chercher à bannir. L'homme n'est t'il pas un loup pour l'homme ? Il est en effet au sommet de la chaîne alimentaire, n'éyant pas d'autres prédateurs que lui même, il se retournera contre sa propre race pour créer un équilibre vital. Il est en effet très choquant d'avoir une telle vision de l'homme, mais elle est très proche de la réalité. Il me semble que ce serait une grave erreur d'inhiber complètement ce coté sauvage et bestial, car à force de le fuir et de l'enfouir, il risque de devenir destructeur et sanguinaire. Quand on fuit notre nature, la bête sauvage revient au galop.

    SOCIETE DE CONSOMMATION JE VOUS HAIS !!!!

    Nous parlions à l'instant de la mort physique mais il existe également celle de le l'esprit, de la créativité et du collectif. En effet constatons les effets causés par le capitalisme ravageur dévorant la culture en dépit d'une société basée sur la consommation et la superficialité.
    La devise de notre très chère démocratie liberté, égalité, fraternité peut être remplacée à mon plus grand dégoût par consommer,produire, et vendre.Notre génération, celle de Mitterrand ,est celle d'une jeunesse éclaté,perdu soumise par la consommation et surtout assommé et abruti par des medias corrompus .En effet, les médias sont entrain de tuer la jeunesse, lui imposant un style de vie, une manière de pensée et d'être, pour s'octroyer le maximum de capitaux.Ce sont les grand tyrans de cette fin de siècle car ils s'imposent à la jeunesse comme unique exemple à suivre et créait une société de jaloux , d'envieux et surtout d'assisté. Il est fort dommage de constater que la jeunesse se trompe de combat, en effet il ne réside pas dans la quête de matériaux inutiles mais dans une quête de savoir, d'accomplissements personnels non stéréotypés.On oublie actuellement sa puissance créatrice puisque tous nous est imposé et maché.Créer par soi même n'a plus aucun sens, on prend ce que le marché des biens et des services proposes betement.Le peuple se meurt et devient une masse d'assisté dépourvu d'esprit critique , suivant le troupeau qui se fait aguiché par la quête d'argent et par les images publicitaires.Cette monté de la cupidité appauvrit cruellement l'esprit , et tue la culture et les valeurs qui en découlent .La culture meurt quant l'homme ne lui porte plus d'intérêt , or un homme sans culture tend à vivre comme un animal qui vie uniquement pour sa survie et n'a plus de raison d'être. Il faudrait absolument revaloriser la culture, et stopper les vagues d'émissions stupides, abrutissant la jeunesse. De plus notre ami Socrate disait q'une vie sans examen ne mérite pas d'être vécu Les jeunes morts vivant que nous sommes, risquerons de mourir définitivement dans les générations à suivre s'il n'y a aucun changement dans les prochaines années ou un réveille de la jeunesse.
    Nous critiquons le capitalisme, mais nous sommes les premiers à y contribuer. L'acte de consommer, est le premier moteur de son fonctionnement. Il m'arrive de sourire lorsque j'observe certains jeunes issus de quartier fragile, regorgent de haine envers ce système capitalisme, mais sont les premiers à être piégé par les images de marque et contribuer à l'essor de ce capitalisme. Paradoxe de la betisse, puisque cela dénote une incohérence totale entre leur acte et leur idée.
    Moi-même, je dénonce ces effets pervers, mais je suis également pris au jeu dans ce système...Je suis un consommateur exigeant et exemplaire, quant j'achète je suis très attentif, je compare, teste, pèse les défauts d'un produit relativement à l'autre et contribue à cette ascension élitiste et délétère du marché.De plus ce souci d'image me préoccupe beaucoup, et je n'arrive pas à m'en détacher complètement.
    Comme le soulevait Bergson, l'homme tend vers du mécanique plaqué sur du vivant.Seul l'art et la comédie peuvent assouplir cet être qui tend à mourir, devenir de marbre. Mais l'art décline et entraîne dans sa chute une partie de l'homme.
    Observons l'orientation de l'art actuellement, ce n'est plus digne de quelconques formes de talents mais plutôt d'un art appauvrit, assujettit à l'ère du temps par une norme artistique. Bien sure tout individu peut être un artiste des lors qu'il s'exprime à travers un acte artistique mais très peu d'artistes actuellement relèvent d'un véritable don , en effet toute création peut être désignée comme de l'art mais loin d'être une œuvre d'art.Ou sont passé ces fameux chef d'œuvres encore tant admiré ?L'art ne se limite pas simplement à exalter ses émotions sur une toile ou au chant , il demande d'une part un travail acharné et un talent certain.Or j'ai l'impression que l'art s'est bien trop banalisé et simplifié , on ne cherche plus ce sens du beau et de l'esthétisme mais plutôt à exprimer uniquement une idée, un concept ,une critique sans travailler véritablement les traits.Or le fond est aussi important que la forme.C'est avant tous le visuel , sans interprétation de l'observateur,qui suscite non pas seulement l'attention,la curiosité, mais l'émerveillement par son esthétisme et alimente notre libido.

    L'ART EN DECLIN


    L'art actuellement regorge de revendications. En effet, la première est celle d'exister et de pouvoir laisser exprimer son imaginaire, en libérant son ego et en se démarquant de la masse, c'est un acte fondamentalement égocentrique. La seconde est plus critique voir même provocatrice, elle tend à éveiller le regard d'autrui sur certains thèmes touchant le cœur de l'artiste et nous concernant telle que les guérilla Girls, symbole de la lutte pour l'existence de la femme artiste .J'ai encore l'image de cette photo prise par Sarah Lucas, d'un corps de femme eyant entre les jambes un poulet dont l'anus a été modelé pour ressembler à celle d'un vagin .....La troisième est de l'ordre du sensible, je créais pour laisser libre cours à mon imaginaire sans chercher de messages intelligibles, c'est souvent le reflet d'un malaise existentiel qu'il faut combler en s'évadant par la créativité.
    Malheureusement il y a peu de créations suscitants un intérêt à long terme et une admiration durable. C'est un art spontané reflétant l'ère du temps ou l'on vit le jour le jour, et ou l'on laisse peu de temps à s'attarder à contempler l'art .Pour toucher l'observateur l'artiste utilise alors des procédés choquants pour provoquer un clin d'œil de l'observateur, mais il est loin d'être hypnotisé et envoûté. Serait ce l'observateur qui aurait perdu ce regard artistique ou l'artiste dépouillé de talent ? A mon avis, il y a plutôt un problème de communion entre le récepteur et l'émetteur. En effet, l'artiste moderne a plutôt le statut d'un individu en marge de la société au yeux d'une masse contemplatrice dépourvu de sens critique et d'émotions.On mélange à ce phénomène, une masse de mouvements artistiques plutôt anarchiques et en pleine explosion, avançant à grande vitesse .Et on arrive avec un décalage complet entre une masse inerte et un art en pleine essor. En effet, on produit nettement plus d'objets artistiques qu'il n'y a de yeux pour les observer.L'art est devenu productif, à l'image du capitalisme, et est devenu plutôt un remède qu'une réelle passion .Je le critique, mais je suis victime également de ce phénomène. Je crée de la pensée , sans talents véritables , j'ai un manque à combler celui d'une existence trop inerte que je fuis au travers de la réflexion.Je substitue au réel douloureux , une force créative que je dois exalter.Quant mes sens travaillent , je me sens existé.
    De surcroît, l'esprit collectif est mort, l'individualisme se l'accapare violement.L'autre n'intéresse plus c'est avant toute chose ses propres intérêts que l'on cherche à préserver. Regarder comme la politique n'intéresse plus la jeunesse, la politique se linearise la gauche et la droite semble se confondre.Ou sont passé les grands débats impliquant le peuple autour de l'agora ? Pourtant nos ancêtres en particulier les sans bonnets ont donner leur sang pour abattre la monarchie et instaurer la démocratie, et la séparation des trois pouvoirs pensée par notre ingénieux Montesquieu.Mais Il n'existe plus de rapports de proximité entre le peuple et le gouvernement, bien trop éloigné du concret, des problèmes sociaux.L'implication politique est réduit à des interventions syndicaliste éparse et centré sur des revendications bien précises. Le gouvernement ne vit pas les problèmes, il se contente de les observer et d'y remédier venement. Or la majorité des révolutionnaires sont des gens du peuple, des combattants se démarquant de la masse de part leur sens critique et visionnaire, subissant au quotidien les problèmes sociaux. Ce sont eux qui pourront apporter un remède et non pas des personnes ressortissant de l'ena (âne en verlan, tiens donc !), engorgé et aveuglé de théorie.
    L'humanité peut s'assimiler à une chaîne de maillon plus ou moins distendue d'individus, ou on peut observer à certains endroits des liens solides soudés par diverses similitudes. Ils peuvent être religieux, culturels, sportifs, familiaux, idéologiques..... Ainsi très souvent cette chaîne tend à se briser plus le maillon se repli sur lui meme.Prenons divers exemples de types de maillons, ayant des lien plus ou moins distant et solide voir inexistant avec cette chaîne humaine mondial. Tous d'abord ,parlons du maillon autarcique, doté de cette capacité à se nourrir du fruit de ces efforts , sans appuie d'une tierce personne.Dans ce cas précis , il n'y a plus aucune interaction avec l'exterieur.Si ce maillon n'empiète pas malencontreusement sur un notre , il n'y aura aucun conflit , l'autarcique sera au yeux de cet chaîne humaine négligeable , voir inexistante.Seul encore certaine tribu aborigène peuvent encore être concernée par ce cas.Ensuite , nous avons le maillon faible, celui qui à gardé un lien avec la chaîne de l'humanité , mais qui privilégie son maillon en dépit des autres. Celui la est beaucoup plus conflictuel car il partage les mêmes ressources que ces maillons proches.De gros conflit d'intérêts en découlent.Le conflit israélo palestinien permet d'illustrer ce cas précis. Il existe également des maillons prédateurs s'accaparant d'autres maillons pour n'en former qu'un .Le capitalisme est le maillon principal de l'humanité, il s'est accaparé tous les maillons est en à fait un unique , la mondialisation .Dans cette volonté mondialiste , se cache une course effrénée au capitaux .C'est un maillon extrêmement superficiel qui tant à linéariser et simplifier des liens , en dépit de la culture , des traditions et de la diversité.Cette chaîne humaine n'est plus alors liée par un échange culturel puissant et complémentaire, mais par un libre échange superficiel.A l'extrême , vous avez les maillons soumis se liant avec les maillons prédominant , très souvent à contre cœur, astreins par un rapport de force : Les pays colonisés par cette tyrannie du haut . Ce sont les grandes victimes de ces maillons prédateurs.
    Une des plus grosse gangrène est celle de la franc maçonnerie .Croire que la dictature et la monarchie ont définitivement étaient éradiquer serait se voiler complètement la face. Elle est devenue beaucoup plus vicieuse, en effet elle s'est orienté vers une monarchie souterraine regroupant des personnes d'influences (avocats, médecins, énarques,..). Ce sont ces architectes qui façonnent le visage sociétale actuellement. C'est un nid de vipères qui sifflent sous nos têtes, se glisse, s'immisce dans la société et s'octroie notre sang. Nombreux sont ceux qui se révoltent contre des pantins médiatiques mais ne savent pas qu'un jeu d'influences puissant tire les ficelles de ces derniers et les utilisent comme des objets sans se salir leur réputation.Combien de prises de décisions ont été orientés et imposés par la loge suprême. Un de leur plan les plus récent est d'agir directement sur la religion. En effet, ils souhaitent éradiquer les différentes communautés religieuses en inculquant à la jeunesse (tapant ainsi directement dans la nouvelle souche) l'idée d'un dieu unique celui du grand architecte, grand créateur de l'univers (attention il ne s'agit pas de créer une nouvelle religion mais d'orienter les croyances non pas vers un dogme mais vers une vision plus personnelle). Ainsi, il sera beaucoup plus facile d'assurer une cohérence sociale et d'orienter une masse plus homogéne.Comment ? Leur outil le plus puissant est celui des médias, il est en effet si facile d'écarter l'homme de ces croyances religieuses au travers d'images et de stéréotypes médiatiques. Croyez vous réellement que la place de la religion s'est effacée naturellement? Regardez bien certaines sectes que l'on laisse s'exprimer librement au travers d'affiches publicitaires provocatrices et arrogantes brandissant des slogans tels que : « la religion nuit gravement à l'émancipation sociale » ou bien « Jésus n'aime pas la croix ». Ces slogans remuent le couteau dans la plaie, une plaie déjà ouverte depuis longtemps .En effet, la grande majorité de la jeunesse n'a plus de croyances et est plongée dans le doute .Pourquoi à votre avis l'état ne laisse t'il pas s'exprimer les croyances religieuses au sein des établissements scolaires publiques ? Bien entendu ils sont laïques, mais quel mal y a-t-il à laisser porter une personne une marque ou un symbole religieux. Croyez vous que la jeunesse est devenue une masse moutonneuse d'assisté dépourvue d'esprit critique et de culture uniquement au travers de l'évolution naturelle des mœurs et de la mondialisation ? Il serait naïf de croire qu'il s'agit d'une évolution humaine naturelle, en effet le peuple a depuis longtemps était orienté et manipulé vers ce que la loge suprême souhaitez qu'il soit c'est-à-dire une masse de moutons malléables et stables et non une meute de loup enragée indomptable.Réfléchisez deux minutes, si l'on avait véritablement voulu revaloriser et préserver la culture , transmettre la passion de la culture a la jeunesse au lieu de stéréotypes médiatiques , cela aurait été établit depuis longtemps.Réveillez vous, ouvrez les yeux !Regarder ces images diffusées partout pour de la lingerie féminine, avec des femmes placées dans une position provocatrices et aguichantes, tous cela pour vendre leur saloperie. Mais l'état a-t-il conscience que des gamins sortant de l'école sont soumis déjà très jeunes au vice.Veut t'on créer une jeunesse d'obsédée ? Bientot nous allons apprendre à nos enfants comment pratiquer une fellation ! Pourquoi cachent t'ils leur identité ? Ne ce serait pas par crainte d'être pris pour cible du malaise tragique qui accablent notre génération. C'est une masse d'incapable complètement mégalomane, s'imaginant avoir la science infuse jusqu'à pouvoir orienter le peuple vers son bien être. Mais ou est t'il ce bien être sociale ? Un vrai gâchis !!!! Il y a un écart énorme entre la théorie et la pratique. Ils sont malheureusement victime de leur propre jeu. L'effet se retourne toujours un jour ou l'autre contre la cause. Eliminons dans le sang cette franc maçonnerie, grand gourous caché de notre société, serait peut être le remède miracle !!!! Il faut se décider à crever cet abcès qui nous dévore de l'intérieur.

    L'INDIVIDUALISME


    Les valeurs se sont également égarées. Entre l'éclatement ethnique et la mondialisation, l'homme a eu énormément de mal à créer des valeurs sures pour assurer sa cohérence sociale.Entre le mal des familles avec le divorce , les familles recomposées ,ainsi que le brassage ethnique qui éclate , la jeunesse se retrouve livré à elle-même et surtout à face à des stéréotypes sociétales mediatiques.Elle se construit sur une souche pourrie de l'intérieur tant au niveau de la mère patrie défunte et impuissante vue son manque de charisme ,que celle des familles .La jeunesse répond par un mal de vivre quasi généralisé, qui se transforme en un nihilisme total, sans passion ni centre d'interets.En effet ,ou sont passés dans notre nouvelle génération , les individus passionnés ? Les passions sont mis au oubliette, tandis que des passes temps abrutissants s'y substituent.On assiste alors à un malaise social profond celui d'une dépression collective.
    Le mal accablant les familles tue également la jeunesse entre le changement de statut de la femme passant du foyer à la femme moderne et l'homme afférait dans son travail, la place consacrer à l'éducation de l'enfant est réduit fortement. De plus, des carences affectives fortes frappent les enfants livrés à eux-mêmes ou plutôt à ce que la télévision leur renvoie. Ce manque d'encadrement se traduit par une jeunesse de plus en plus orpheline, fragilisée, névrosée, frustrée et influée par des stéréotypes médiatiques. Tous ce mélanges de facteurs est explosif et risque d'engendrer de gros dégâts sur les générations à suivre s'il n'y a pas de nouvelles résolutions.

    LA FRANCE EN DECLIN

    Il est intéressant d'observer au passage que la France a perdu depuis ces dernière decennies sa place dans le monde. En effet,  tous a commencé par Napoléon, avec le fait qu'il déleste la Louisiane, puis lors de la confèrence de Yalta, et enfin l'émergence des pays soumis...... ( à suivre en cours de réalisation)

    L'UNIVERS


    Outre cette micro vision focalisé sur notre monde et sur l'homme, nous pouvons également avoir une macro vision en ce qui concerne notre univers.Faisons une petite escale, pour s'éloigner de notre microcosme. En effet peut-on se représenter sa mort ? At'elle un commencement et aura-t-elle une fin ?
    D'après la théorie des opposés dans notre univers, chaque choses composant notre univers ou le caractérisant, à son contraire. Dans cette logique au vide on associe la matière, la vie avec la mort, la physique classique avec la physique quantique,....Mais étrangement, tous ces opposés sont toujours étroitement liés, la matière remplit de vide, la vie dépendant de la mort,...et réciproquement.Tous n'est que cyclique.
    Si on transposez cette théorie non pas sur les choses composants notre univers mais à l'univers tout entier, il devrait exister un univers parallèle complètement opposé au notre mais étroitement liée et complémentaire, ne serais pas ce que l'on nomme le néant ? Un néant ou le vide générerait de l'énergie, ce qui expliquerait en partie la formation de la matière dans notre univers. Ce principe est complètement incohérent et incompréhensible, impossible à s'imaginer, un univers sans temps, ni mouvement, dépourvu de matière mais qui pourtant génère du vivant. Mais il est aussi difficile à admettre que l'univers a toujours existé. Je pense que cet univers, peut virevolter avec notre espace temps, il n'existe pas dans notre univers mais existe dans son réferenciel opposé à la loi fondamentale de notre univers. En effet, un monde dépourvu de temps, d'espace et de matière serait à nos yeux invisible, mais dans son univers il a un sens. Faut-il forcement être pour exister ? Par souci d'être compris j'utiliserai une métaphore celle de l'esprit de notre univers. La problématique de l'origine des temps ne semble pas être résolu puisque cela la retranspose sur celle de l'origine de cette esprit, mais vu que cet esprit n'a de sens que dans un monde dépourvu d'espace et de temps, il a toujours existé. Difficile à admettre, puisque nous sommes des moutons en cloisonnés, suivant notre raison basée sur ce que nous percevons, ou bien notre imagination celle des mythes et religions .Mais comment ce néant peut générer de la matière ? L'origine de l'univers ne résiderais t'il pas dans l'infiniment petit, en allant bien au delà des atomes, tellement petit que l'espace n'aurait plus de sens et le temps non plus.La théorie du big bang sens rapproche, cette boule de matière dépourvu de vide, infiniment petite relativement à la masse de matière qu'elle a générer, qui explose au milieu du vide.
    Ne serais pas dans l'infiniment petit que le néant prend sa source ? Pourquoi chercher dans les étoiles une explication résidant au sein même de notre organisme.C'est dans le propre de l'homme que d'avoir la folie des grandeurs. Regarder l'organisation des fourmis qui pourtant sont un million de fois moins pesantes que nous, mais qui organisé construisent des fourmilières deux fois plus grande que nous.L'infiniment petit nous dépasse de loin.L'univers est une grande fourmilière atomique orchestré par leur nombre considérable si énorme qu'elle a le pouvoir de créer ce qu'elle désire.Dans la même logique le néant qui peut être infiniment petit et grand à la fois ,infiniment petit puisqu'il ne connaît pas l'espace temps , peut être infiniment puissant.Dans un espace ou il n'y a pas de temps,pas de matière :le néant ,il y a sûrement d'autre lois imperceptibles par nos esprits limités , je pourrais en deviner : deux néants qui se rencontrent soit ne forment plus q'un néant (néant cannibale) soit se repousse (extrêmement rare).Dans le cas ou ils se repoussent , un paradoxe se réalise puisque le néant se met en mouvement , un temps commence à alors a se créer pour donner de la matière.
    D'après cette théorie la mort ne serait qu'une renaissance hasardeuse. En effet rien n'empêche que dans un univers infini doté d'un temps infini, la vie jaillisse du néant et forme une infinité d'esprit dont un d'entre eux se rapproche à l'identique d'un esprit ayant déjà existé il y a 10^1000000 années.On se rapproche ici de la théorie de la réincarnation.

    LA NAISSANCE


    Mais il est difficile d'adhérer à cette théorie bien trop rigide, s'écartant de notre très chère religion ainsi que notre quotidien accablant et abrutissant.
    La mort ne peut se dissocier de la naissance car elles sont complementaires.Leipniz disait que les guerres, épidémies, catastrophes naturelles servaient de régulateur humain dans le sens ou il évitait une surpopulation ou permettait une relance économique. On peut en effet observer les relances économiques après guerre comme les trentes glorieuses avec le baby boom, période de prospérité économique, laissant derrière des massacres sanguinaires et inhumains comme la Shoah .La vie se représente très souvent en dents de scie, il faut un mouvement perpétuel pour qu'elle préserve son équilibre.
    La naissance est tous aussi mystérieuse que la mort, et reste impalpable puisque notre conscience n'était pas encore devellopée.Mais il est extraordinaire de constater que le tous début de notre existence commence par une lutte sans merci entre des milliards de candidats tous prêt à féconder cette très chère ovule, c'est la première fierté que l'on peut avoir en se dissant que l'on a été le fruit d'un des plus grand marathon jamais existé s'il avait été réel.C'est également un des plus grand terrain de bataille jamais observé s'il avait l'échelle humaine, pour le prix d'un seul homme, d'un seul survivant. C'est cruel n'est ce pas ? C'est le début malheureusement d'un élitisme qui dure toute la vie...d'une course contre la mort. En effet, la vie est un combat perpétuel, une lutte pour exister .Certains ne le ressentent pas comme une lutte car c'est leur instinct qui les guident ou l'influence d'un cocon, suffisamment présent pour diriger la vie de l'individu.
    D'ailleurs la vie est le fruit d'une évolution délétère élitiste et extrêmement séléctive.La nature se nourrit de la mort de certains êtres vivants plus fragile et manquant d'adaptabilité pour garder uniquement ceux qui ont su résister à son caractère farouche et impitoyable. Les dinosaures auraient très bien pu être l'espèce dominante de la planète , mais ils n'ont pas su s'adapter au cataclysme naturel.L'homme est le fruit de cette sélection naturelle élitiste.Il a su se montrer à la hauteur d'un challenge naturel extrêmement difficile à surmonter, celui de pouvoir reproduire sa race en traversant l'ère du temps sans s'éteindre.Non seulement il a su maîtriser le fonctionnement du réel et a pu ainsi profiter des différents objets naturels environnants pour créer des inventions utiles pour son confort et sa pérennité , mais il a également réussit à créer une organisation sociale complexe.


    LES REVES


    Qu'elle est notre moteur existentiel ? Ce sont nos rêves qui stimulent notre raison d'être, des rêves se métamorphosant en désirs puis débouchant certains sur des projets concrets.Qui n'a jamais pensé avoir une vie parallèle entre celui des rêves plongés dans l'inconscient et celui appartenant à l'état éveiller.Il n'est pas négligeable de constater que l'humanité passe près d'un tiers du temps à sommeiller. Ces rêves fascinent notre raison. Les rêves se nourrissent du réel, plus particulièrement d'images emmagasinées par notre mémoire qui se traduit sous formes de flashs. Ces flashs se révèlent pendant la phase de sommeil de manière anarchique et spontané , et c'est à ce moment que notre imaginaire effectue la lourde tache de cordonné et de lier ces différentes images cumulées et monte tel un metteur en scène , une histoire , un scénario souvent atypique . Ce lien de coordination s'articule souvent autour de notre humeur et notre état psychique.Ce monde souterrain reste pourtant mystérieux et farouche, il se montre de temps à autre sous la forme d'un scénario ressemblant étrangement à la réalité. Souvent il m'arrive de confondre les deux mondes , mon esprit reste alors perplexe et confus , incapable de discerner ou mon esprit se place.Envahit par des sueurs froides lors d'un cauchemar, mon être est capable de ressentir une douleur et une angoisse empoignante ,je sens mon corps en mouvement qui se tétanise et chute , pousse ainsi un cri de douleurs , suppliant la fin d'un calvaire qui semble interminable quant soudain tous semble s'évanouir comme un film arrêté brutalement par une coupure de courant. Juste une fraction de seconde après ce périple, mon esprit hagard ne sait plus ou il s'est éveillé.Serais ce un nouveau monde ? Tiens des objets me semble familiers, je vois se redessiner lentement la vie dont je suis le personnage. Lors de l'éveille on est beaucoup plus imprégné par les sensations éprouvées que celle du rêve dont on n'a très vaguement le souvenir.J'ai le souvenir paradoxalement d'un rêve prémonitoire cinq ans en arrière, période ou j'ai connu mon premier amour, un amour à la fois puissant et grandiose. Je gravissais lentement et inlassablement les marches de la tour de Babel, plongé dans une obscurité glaçante et morbide, j'avançais pourtant confiant et serein déterminé par l'objectif d'atteindre son sommet.Je ne savais nullement pour quelle raison mon esprit s'était épris d'une telle idée.Quant soudain je sentis un souffle glaciale et envoûtant pénétrer un corps qui ne m'appartenait plus, seul mon esprit était capable de gravir cette marche ultime menant vers son sommet. Mon âme se retrouva encerclé par ce que je nommerai des ombres lumineuses dont je ne pouvais discerner leur forme. S'en suit une sorte de murmure psalmdiant un hymne mystique qui se termina par une chute libre violente vers la réalité. Trois jours après, notre relation amoureuse de deux ans a pris fin brutalement, ce feu s'était éteint pour l'éternité. J'ai eu alors la sensation depuis d'avoir été un damné, condamné à se nourrir de la réalité cruelle d'un amour déchu.......
    Le mysticisme, les sciences occultes ne découleraient t'ils pas de ces rêves, de ce questionnement existentiel, un lien direct avec la mort, l'au delà, le paranormal.
    Certaine pratiques génèrent une attraction pétrifiante et fascine notre raison. Les vaudous , mediums , capable de voir au delà soit disant du réel , et pénétrer dans le futur pour prédire des cataclysmes , anticiper l'histoire de l'humanité, communiquer avec le monde des esprits , modifier la vie d'un homme , nous laisse perplexe. Il s'agit pourtant de grands manipulateurs, mais également de talentueux visionnaires et des physionomistes hors norme. Ce don mystique n'est qu'un énorme credulum, pour appâter les crédules. Cependant , ils possèdent des qualités extraordinaires .En effet, outre un charisme et une capacité de persuasion impressionnante , il arrive à cerner très rapidement les troubles et personnalité de leur patient et déploie ainsi un stratagème spécifique pour orienter le malade vers sa pérennité et son bonheur.Mélange subtile entre la psychologie , la psychanalyse et le mysticisme ,le medium renforce son rôle de psy en l'enrobant dans un rituel magique et envoutant.Les scientifiques ont démontré l'efficacité de l'effet placebo sur l'esprit humain. « Boit cette eau sacrée et ne te sépare jamais de ce talisman, moboutou te protège du malin et la chance te sourira .tes angoisses se transformeront en joie et bonheur » Cette phrase placé dans un cadre envoûtant et dite avec persuasion, peut soigner les maux d'un patient, lui redonner confiance en lui et en l'avenir. Les gourous utilisent la même démarche mais elle est plus complexe et machiavélique puisqu'il s'agit de gérer non pas les maux d'un individu mais d'une masse galvanisé par une mosaïque de frustrations.Elle s'articule autour d'une idéologie plus ou moins délirante, centré fréquemment autour du gourou Pour ce faire, ils aiment s'entourer de personnes faibles , malléable,et hagard , incapable de s'émanciper seul , ce sont des handicapés existentiels dépourvu de repères, de cocon et de passions. Le gourou va alors se substituer au vide existentielle les accablant, et devenir un moteur puissant et vital.Cette dépendance devient tellement forte qu'elle génère un cordon ombilical difficilement sectionnable .En Afrique, j'ai vu un de ces philosophes se combattant contre les convictions populaires. Il était pris au dépourvu entre les convictions d'un peuple rattaché à des valeurs ancestrales et traditionnelles et sa raison qui le poussait à remettre en question ces élèves sur certaines pratiques qu'il estimait dépourvu de sens. Il avait sûrement raison de penser ainsi, mais il a tore d'essayer de modifier ces mœurs. Car les mœurs sont le fondement d'un équilibre biologique et social, base de la raison populaire. Cette base sociale certes fantasmatique, n'a de sens que dans l'effort fournis par les générations ancestrales pour arriver à perperdurer des valeurs sociales et spirituels. Il ne faut pas chercher à les modifier, car elles sont le fruit d'un volonté intelligible, celui de d'établir un équilibre social et identitaire.
    D'ailleurs le fondement des religions se base sur le même principe, ce sont des sectes qui ont réussit à perdurer et à se développer. La mythologie est celle d'une religion défunte. Ainsi le cycle vital d'une croyance s'établit en quatre phases, comme celle d'une entreprise. La première se caractérise par une phase de lancement, que je nommerais la secte comprenant un cercle réduit d'adeptes. La deuxième, est une propagation de l'idéologie (les grandes croisades), phase de maturité. Puis, la phase de prospérité, ou la secte devient une religion officielle. Enfin, la phase de déclin, démystifiant la religion pour l'entraîner dans sa tombe, le mythe (mythologie grecque).
    Mais comment le mystique et le theos ont pu entraîner une telle attraction sur l'humanité? L'homme s'est toujours complait dans la soumission d'un dogme, d'une puissance divine ou d'une idole. En effet, que serait-t-il s'il n'était soumis qu'à lui-même. L'humanité serait orpheline, livré à elle-même et perdu dans cet univers infini. L'idée du néant lui ferait subir une blessure narcissique sûrement fatale et mortelle. Je vais vous racontez le décès d'une collègue de travail, une fille assaillit par la vie et complexée, dont le visage blafard et terne reflétait un vécu difficile, une vie monotone et sans issue. Elle n'était pas cultivé , n'avait pas de réel passion , son existence se limitait à courir après ces dettes et une seul ambition l'animait c'était d'ouvrir un salon de beauté.Face à ce maigre moteur existentiel , elle se nourrissait de phantasmes mystique pour fuir une réalité accablante .C'était fascinant, j'avais l'impression d'avoir en face de moi un mort vivant qui n'avait plus d'existence dans notre réalité mais qui prenait vie soudain dans un monde emplit de magies et de forces surnaturelles.Elle commençait alors à s'animer dans un monologue interminable , parlant avec véhémence et une conviction implacable. Elle disait avoir le don de lire dans les cartes , dans le café également en fonction de la répartition des grains .Passionné d'astrologie , la premier question qu'elle posait à un inconnu était son signe du zodiaque , elle surenchérissait avec d'énorme généralités en ce qui concerne sa personnalité,ses habitudes , puis se lançait sur son terrain de prédilection.Cette fille malheureusement était atteinte d'une nausée existentielle profonde qui la plongé et séquestré dans un monde ou son utilité prenait forme d


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